dimanche, novembre 25, 2007

La perspective (2)

Il existe différentes façons de représenter la perspective en dessin, elle sont plus ou moins simplistes. Les plus simples suffisent dans certains cas, d'autres sont indispensables dans des images plus complexes.

La perspective cavalière

Majoritairement utilisée en conception (CAO, architecture), elle n'utilise pas de point de fuite. Les trois axes correspondants aux trois dimensions sont :

* l'axe horizontal,
* l'axe vertical,
* la diagonale indirecte (du coin gauche inférieur vers le coin droit supérieur), en général à 45° des deux autres axes.

Dans cette perspective, la distance n'influence pas la taille des éléments représentés.

La perspective isométrique

Cette perspective est similaire à la perspective cavalière, excepté que les trois axes sont :

* l'axe vertical,
* les deux axes diagonaux.

Ces axes sont en général à 120° les uns des autres.

Dans cette perspective, la distance n'influence pas la taille des éléments représentés. Elle est largement utilisée dans certains jeux vidéo.

Marques de pastel (2)

Pastel Dur

Holbein
Grumbacher
Conte
Alphacolor
Sakura Nouvel Carre
Prang Artist’s Chalk
Nupastel
Gallery


Stabilo CarbOthello Pastel Pencils


Pastel Medium


Rembrandt
Demco Chalk Pastels
Winsor Newton
Yarka
Schwan’s Carb Othello pastel Pencils

Pastel Mou


Rowney’s
Sennelier
Townsend
Wallis

Extra-mou

Schmincke
Unison
Maimeri
Artworks

Voir aussi:
Fixatifs pastels, papiers et supports, marques pastel

lundi, novembre 19, 2007

Histoire de l'art (1): pop art


Le pop art est un mouvement qui trouve son origine en Angleterre au milieu des années 50, sous l'impulsion de Richard Hamilton et Edouardo Paolozzi. Un peu plus tard, dans les années 1960, c'est au tour du Pop art américain d'émerger avec Andy Warhol, Roy Lichtenstein, Robert Rauschenberg ou encore Jasper Johns. C'est surtout la branche américaine qui va populariser ce courant artistique devenu majeur, en dénonçant la consommation de masse à tout prix et présenter l'art comme un simple produit à consommer : éphémère, jetable, bon marché...

Le mot pop art (abrégé de « popular art ») a été prononcé pour la première fois en 1955 par Lawrence Alloway, un critique d'art anglais qui faisait partie de l'independent Group, groupe d'intellectuels travaillant sur le rôle de la technologie dans la société.

Mais ce qui caractérise profondément ce mouvement, c'est le rôle de la société de consommation et des déformations qu'elle engendre dans notre comportement au quotidien. C'est à partir de ce principe que les artistes américains vont mettre en évidence l'influence que peut avoir la publicité, les magazines, les bande dessinées et la télévision sur nos décisions de consommateurs. Par la suite, ce mouvement va s'étendre et toucher d'autres domaines comme la mode, l'architecture, le design, etc.

L'accueil est très bon dès les débuts du mouvement, car le pop art est a priori simple et accessible. Les procédés utilisés par les artistes étaient souvent des nouveaux produits qui sortaient tout juste de cette société de consommation : acrylique, sérigraphie, etc. Les couleurs sont souvent vives et décalées par rapport à la réalité. Andy Warhol (1928-1987) est considéré comme l'un des apôtres du pop art.

Au-delà de la peinture, le pop art a usé des techniques picturales qui n'étaient auparavant pas considérées comme proprement artistiques, mais industrielles. Ce mouvement a perturbé le monde artistique d'autres manières, par exemple à travers la remise en cause du principe d'unicité d'une œuvre d'art. Andy Warhol reproduisait les siennes par centaines, parfois même par milliers, ce qui heurtait les idées classiques attribuant à une œuvre sa valeur car elle est unique.

Le pop art utilise des symboles populaires, qui marquent l'inconscient dès l'enfance. De Mickey Mouse à Marilyn Monroe, en passant par Mick Jagger, l'admiration quasi généralisée de certaines idoles y est exultée de manière neutre ou non, selon l'artiste. La culture publicitaire de la société de consommation est une autre source d'inspiration.
lire plus>>


Livres traitant du sujet:

Pop Art : Le choc de l'image
Pop Art: A Continuing History

Andy Warhol: Giant Size
Roy Lichtenstein: Interiors

samedi, novembre 17, 2007

Fixatifs pastels

Une fois finie votre oeuvre, elle doit etre fixée. Voila venu le moment ou vous tremblez le plus (au moins c'est ce qui m'arrive a moi), car les couleurs peuvent changer et les effets cherchés disparaitre dans une seconde. Utiliser un fixatif peut être question de dosaje ou d'étape (ceux qui utilisent les couches de pastel préférent les fixer avant d'avoir fini une étape de leur dessin). Vous pouvez utiliser le fixatif de cheveux, beaucoup d'étudiants le font mais le résultat est quand même decevant, car il noircit. Sinon, vous pouvez chercher un fixatif professionnel et la, vous avez le choix. Il faut tester afin de voir ce qui vous convient le mieux. Je vous présente qelques marques.

Pastel fixative Lascaux
c'est une marque suisse, très fine, il ne rajaunit pas et a une haute résistence dans le temps
Le fixatif de Sennelier pour le pastel huile
Fait de la résine et alcool, ce fixatif laisse une couche transparente qui protège contre la poussière.

Pastel fixative-Latour Aerosol

celui-ci fait toujours partie de la gamme Sennelier. Basé sur de la résine qui ne rajaunit pas et de l'alcool.

Latour Pump
appartient à la gamme Sennelier.

Krylon Fix
Krylon protège les dessins en crayon, pastel et fusain. Il permet de retravailler facilement le dessin.Blue Label Workable Fixatif


Voir aussi:

chevalet, cartons, fixatifs, marques pastel

lundi, novembre 12, 2007

Papiers et supports

Quelques types de papier pour le dessin.

Canson Mi Teintes

Kitty Wallis Pastel paper


Art Spectrum Colourfix





Fabriano Tiziano- du papier qui peut être utilisé pour le dessin au pastel, crayon, graphite, fusain et tempera.

vendredi, novembre 09, 2007

Marques de pastel

Par quoi commencer en termes de marque? Cela dépend de votre style: vous avez besoin d'un pastel plus mou et velouté ou un pastel qui se ressemble plus à la craie. J'ai testé une partie de ces pastels et je dois avouer que je n'en suis pas mecontente.

Marques francaises
Sennelier à l'écu
Girault Pastels
Henri Roche


Marques anglaises


Unison Colour Soft Pastels

Daler Rowney Soft Pastels
Winsor and Newton Soft Pastels


Autres marques
Mount Vision Pastels
Talens Rembrandt Soft Pastels
Schmincke
Terry Ludwig

dimanche, novembre 04, 2007

Cours materiel: Le chevalet

Le chevalet peut avoir d'assez nombreuses formes.

Les chevalets à patins


Leur assise est excellente.Ils peuvent être pourvus d'une crémaillère plus ou moins perfectionnée - mais qui doit être solide ! -, d'un plateau à deux étages, et peuvent même, parfois, être disposés à l'horizontale. Ils peuvent généralement porter des châssis très grands.

Contrairement à une idée reçue, la plupart de ces chevalets peuvent être repliés et occupent alors très peu d'espace. Ils ne coûtent pas forcément très cher - c'est la nature et la qualité du bois qui détermine le positionnement dans les gammes de prix. Il existe des chevalets de table à patins pouvant rendre de grands services.


Les chevalets à quatre pieds


Assez stables, certains sont particulièrement pratiques pour le travail à l'horizontale. Les modèles que nous connaissons n'autorisent cependant pas les travaux sur châssis de taille vraiment importante.Leur prix est assez modéré.Certains chevalet-boîtiers en bois ou en métal ont quatre pieds mais leur robustesse n'a rien de commun avec les chevalets d'ateliers à quatre pieds.

Les trépieds
Ils ont peu de stabilité mais rendent des services.Certains, en bois précieux, vernis, coûtent plus cher que de bons chevalets à patins. Ils ne semblent offrir qu'un intérêt décoratif.Les chevalets-trépieds de campagne les plus robustes sont probablement les modèles métalliques simples un peu lourds, donc plus stables (éviter l'aluminium et les boîtiers en fer blanc).



Synthèse

Les trépieds sont utilisé pour des études, dans des cours, sur le motif, ou bien comme accessoires décoratifs.

Les autres chevalets sont plutôt destinés à l'atelier.

La qualité des mécaniques et des bois (le sapin étant le plus médiocre), la finition des pas de vis, des mécaniques et l'ergonomie du chevalet sont des facteurs déterminants à l'achat.


Enfin, la taille et certains accessoires ou particularités peuvent déterminer l'usage possible :

* certains petits chevalets à patins peuvent être posés sur une table et rendre des services, y compris à l'extérieur.

* pourvus de boîtes de rangement tenant lieu de socle - effectivement stable - se substituant aux patins, ils sont surtout destinés à être transportés.

* les trépieds désignés comme "chevalets de campagne", avec ou sans boîtier, sont en bois ou en métal. Le poids est un facteur de choix très important pour ces modèles, pas tant du point de vue du confort lors du transport que de celui de la stabilité en cours de séance. Les modèles en aluminium ont à peu près disparu mais l'entrée de gamme continue à être constitué de chevalets légers, en bois. On ne peut pas peindre sur un support instable. Les modèles en métal d'un certain poids et d'une certaine robustesse sont finalement les plus confortables... pour peindre !

* certains trépieds de taille normale, en bois précieux, dûment vernis, ne peuvent être considérés que comme des objets décoratifs car il existe des modèles à quatre pieds ou à patins qui sont beaucoup plus pratiques pour un coût inférieur.

* les modèles à patins, en chêne, dont les mécaniques autorisent l'emploi à l'horizontale, sont presque des objets d'art et à coup sûr des chef-d'œuvres d'ingénierie et de savoir-faire. Ils donnent à l'artiste une grande liberté mais leur plein usage est limité à l'atelier.


Pour le rêve, évoquons un type de chevalets splendides. A patins réglables - que l'on peut pourvoir de roulettes - leur flèche est double et peut atteindre une hauteur impressionnante. En chêne ou en hêtre, toujours vernis, leurs plateaux sont pourvus de tiroirs. Rien à voir avec des chevalets d'apparat : ces outils permettent réellement de travailler avec un grand confort, même s'ils n'autorisent pas absolument tous les formats. Leur coût n'est pas si élevé et peut généralement être discuté.

Premier Salon du Dessin Contemporain, Paris